Dans le cadre de la Journée d’Action sur la Gambie,
Amnesty Burkina a rencontré l’Ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire en
vue d’exposer une fois encore les inquiétudes du mouvement par rapport à la
situation des droits humains en Gambie. Au-delàs des différents cas de
violations de droits humains évoqués, l’accent a été mis sur le cas d’Amadou
Scattred Janneh, ancien Ministre de l’information et de la communication du
Gouvernement gambien, arrêté le 7 juin 2011 et condamné à la prison à vie et
aux travaux forcés pour avoir possédé des T-shirts produits par l’ONG Coalition
pour le changement en Gambie et qui avaient pour slogan : « En finir maintenant avec la dictature ».
Cette rencontre avec Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur
de la République de Côte d’Ivoire avait pour objectif de transmettre une lettre
de contribution à la libération immédiate et sans condition d’Amadou Scattred
Janneh que nous considérons comme un prisonnier d’opinion. Cette lettre a été
transmise à l’intention du Président de la République de Côte d’Ivoire,
Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
(CEDEAO). La Gambie étant un pays de la CEDEAO, elle doit au même titre que les
autres pays de la Communauté, assumer et respecter ses engagements au regard du
droit international des droits humains.
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