Du 29 au 30 mai passés, Amnesty Burkina a tenu sa promesse de célébrer la Journée internationale d’action en faveur de la santé maternelle à Koudougou, une Journée qui se tient chaque année le 28 mai. Appuyée par l’artiste musicienne Cendrine Nama, l’équipe d’Amnesty Burkina est allée à la rencontre des populations de la ville de Koudougou en vue de leur parler de la campagne contre la mortalité maternelle et de les informer par rapport à leurs droits sexuels et reproductifs. Trois (3) groupes ont constitué la cible directe de cette action de sensibilisation en faveur de la santé maternelle dans cette partie du Burkina. Il s’agit des élèves infirmiers, sages-femmes et maïeuticiens de l’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP) de Koudougou, des étudiants de l’Université de Koudougou et des femmes de l’association féminine « Baasnéré » de Koudougou.
Organisée dans l’enceinte même de l’ENSP, la rencontre avec les élèves de l’Ecole de Santé avait pour but de sensibiliser ceux-ci en vue de susciter leur participation au processus de mise en œuvre du droit à la santé maternelle. Cela a permis d’aborder divers aspects du rôle de l’agent de santé dans la lutte contre la mortalité maternelle. Quant aux deux (2) causeries - débat organisées avec les étudiants et avec les femmes, l’ambition était de lutter contre la sous-information en matière de droits sexuels et reproductifs, ainsi qu’en matière de planification familiale. L’ensemble des débats engagés entre les divers participants a permis d’échanger les différents points de vue et de s’accorder sur le rôle de tout un chacun et de tous les acteurs dans la réduction de la mortalité maternelle au Burkina. C’est dans ce cadre que l’artiste musicienne Cendrine Nama a d’abord parlé de son engagement aux côtés d’Amnesty International, un engagement motivé par l’émotion de savoir que plus de 2 000 femmes meurent chaque année en couche. Elle est aussi revenue sur le rôle central des agents de santé qu’elle a invités à contribuer à bannir tous les comportements qui constituent de véritables barrières à l’accès aux soins de santé maternelle par les femmes. Avec les jeunes et les femmes, son message était davantage plus direct. En effet, Cendrine a exhorté les jeunes à aller vers l’information. Pour elle, la jeune génération devrait trouver les moyens de pallier à l’insuffisance causée par l’éducation sexuelle défaillante au Burkina Faso. En direction des femmes, l’Artiste musicienne a insisté sur le rôle important que pourrait joué l’association féminine « Baasnéré » dans l’information des femmes de leur droit garanti dans la prise de décisions concernant leur santé et de leur droit de jouir du meilleur état de santé sexuelle et reproductive possible. Sous la houlette de Cendrine Nama, plus de 300 signatures ont été récoltées pour la Pétition adressée à l’Union Africaine qui a décidé de se focaliser sur la santé maternelle en Afrique durant la prochaine session ordinaire de l’assemblée des chefs d’Etat et de Gouvernement (assemblée de l’UA) qui se tiendra à Kampala du 25 au 27 juillet 2010.
Vous êtes Africains en Afrique ou membres de la diaspora africaine, vous pouvez signer la Pétition en ligne en cliquant sur : http://apps.facebook.com/causes/petitions/478/
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