
A la fin de la projection qui a duré 26 minutes, un panel a été institué avec les représentants d’Amnesty Burkina et la modération a été assurée par Fousséni KINDO, journaliste à Radio Télévision du Burkina (RTB)). De vives félicitations ont été adressées à Amnesty International pour son engagement dans la promotion et la protection du droit à la santé maternelle. Tous les intervenants ont d’abord témoigné de l’existence et de la persistance du phénomène des décès maternels au Burkina. Selon eux, la participation d’une ONG comme Amnesty International renforcera la dynamique de promotion de la santé des femmes. Ensuite, les points de vue évoqués au cours des débats convergeaient vers les pesanteurs socio-culturelles, la pauvreté des femmes et des ménages, l’insuffisance des centres de soins et de la situation précaire de certains agents de la santé. Il y avait aussi des inquiétudes par rapport aux subventions et à certains projets dont l’arrivée à terme risque de ramener certaines femmes dans l’incapacité totale de se procurer les soins de santé maternelle. Enfin, des suggestions ont été faites de lutter contre les causes culturelles de la mortalité maternelle et de sensibiliser les populations pour qu’elles utilisent les centres de soins. La motivation et la formation du personnel de santé intervenant dans la santé de la reproduction et la levée des obstacles financiers et géographiques ont été aussi identifiées comme des éléments importants dans la promotion de l’accès de toutes les femmes aux soins de santé. Pour corroborer, les panélistes ont témoigné de l’expérience des activités menées avec les différents groupes cibles pendant la caravane, avant de citer l’engagement présidentiel du 12 février 2010 à lever les obstacles financiers à la santé maternelle comme l’un des acquis immédiats de l’organisation de la caravane de sensibilisation et de plaidoyer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire