Depuis 1991, les 16 jours d’activisme contre la violence liée au genre revêt une importance capitale pour les organisations comme Amnesty International qui luttent pour le respect des droits humains pour tous. Les 16 jours d’actions contre la violence liée au genre se tiennent chaque année du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au 10 décembre, Journée internationale des droits humains. Cette année, l’Organisation a retenu le thème « Les droits en matière de sexualité et de procréation sont des droits humains », afin de contribuer à la lutte contre les violences et la discrimination à l’égard des femmes. Un clin d’œil est fait à la campagne contre la mortalité maternelle. A l’image des autres structures et sections d’Amnesty International, Amnesty Burkina Faso, en partenariat avec Save the Children Canada, a mis le cap sur Bobo Dioulasso et sur Banfora où plusieurs activités de sensibilisation ont été organisées au profit des femmes et des membres d’associations locales partenaires.
Le jeudi 25 novembre2010, une trentaine de femmes, toutes responsables d’associations et leaders de femmes, ont suivi avec intérêt le film sur la mortalité maternelle et les présentations sur le droit et les bonnes pratiques en matière de santé maternelle. Dans la mesure où l’accès à la santé et au droit implique des comportements et des règles à suivre chez tout individu, il était de bon ton de mettre l’accent sur l’information qui manque pour beaucoup de femmes au Burkina Faso. L’adhésion des femmes à la promotion du droit à la santé maternelle, surtout des femmes leaders, était aussi l’un des objectifs de la rencontre. A l’issu des débats, les femmes ont bien accueilli le concept de promotion de droits sexuels et reproductifs dans le cadre général de lutte contre la mortalité maternelle. Comme elles l’ont précisé dans la partie témoignages, plusieurs maux accablent les femmes dans la recherche des soins de santé maternelle et cela, depuis la maison jusqu’aux centres de soins. Même souci pour la majeure partie des femmes de Banfora, ville située à environ 450 km de Ouagadougou. L’atelier de formation des membres des associations locales qui a eu lieu le samedi 27 novembre a permis d’aborder différents points concernant la santé maternelle, notamment les droits sexuels et reproductifs. Une présentation sur la planification familiale a été faite par Monsieur OUATTARA Hamidou, Président de l’Initiative Communautaire de Prise en Charge (ICPC), une association très active dans le domaine de la santé de la reproduction. Celui-ci a mis l’accent sur la définition et l’historique de la planification familiale au Burkina Faso, ainsi que sur les avantages et le lien entre la planification familiale et la mortalité maternelle. Les débats et les présentations de chaque association représentée ont été forts enrichissants et cela a permis de faire une sorte de cartographie des différentes interventions faites par les associations dans la région des Cascades. Dans la soirée, une émission radio de sensibilisation et d’information sur la campagne a été organisée à la Radio Munyu de Banfora.
En savoir plus sur les 16 jours d’activisme : http://www.amnestyinternational.be/doc/article15532.html
Le jeudi 25 novembre2010, une trentaine de femmes, toutes responsables d’associations et leaders de femmes, ont suivi avec intérêt le film sur la mortalité maternelle et les présentations sur le droit et les bonnes pratiques en matière de santé maternelle. Dans la mesure où l’accès à la santé et au droit implique des comportements et des règles à suivre chez tout individu, il était de bon ton de mettre l’accent sur l’information qui manque pour beaucoup de femmes au Burkina Faso. L’adhésion des femmes à la promotion du droit à la santé maternelle, surtout des femmes leaders, était aussi l’un des objectifs de la rencontre. A l’issu des débats, les femmes ont bien accueilli le concept de promotion de droits sexuels et reproductifs dans le cadre général de lutte contre la mortalité maternelle. Comme elles l’ont précisé dans la partie témoignages, plusieurs maux accablent les femmes dans la recherche des soins de santé maternelle et cela, depuis la maison jusqu’aux centres de soins. Même souci pour la majeure partie des femmes de Banfora, ville située à environ 450 km de Ouagadougou. L’atelier de formation des membres des associations locales qui a eu lieu le samedi 27 novembre a permis d’aborder différents points concernant la santé maternelle, notamment les droits sexuels et reproductifs. Une présentation sur la planification familiale a été faite par Monsieur OUATTARA Hamidou, Président de l’Initiative Communautaire de Prise en Charge (ICPC), une association très active dans le domaine de la santé de la reproduction. Celui-ci a mis l’accent sur la définition et l’historique de la planification familiale au Burkina Faso, ainsi que sur les avantages et le lien entre la planification familiale et la mortalité maternelle. Les débats et les présentations de chaque association représentée ont été forts enrichissants et cela a permis de faire une sorte de cartographie des différentes interventions faites par les associations dans la région des Cascades. Dans la soirée, une émission radio de sensibilisation et d’information sur la campagne a été organisée à la Radio Munyu de Banfora.
En savoir plus sur les 16 jours d’activisme : http://www.amnestyinternational.be/doc/article15532.html
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